onne nouvelle : un coureur français va enfin remporter le Tour de France. Et ce, pour 5 raisons.
1. Cela fait désormais 33 ans que l’on attend que le successeur de Bernard Hinault ne pointe le bout de son nez cramé par le soleil de juillet. 33 ans, c’est aussi l’âge de Krisfroume et du Christ, habitués aux résurrections entre Jérusalem et le Zoncolan. Les planètes sont donc alignées : 2018 sera l’année parfaite pour que le cyclisme tricolore puisse enfin renaitre dans toute la lumière qu’il mérite.
2. Bernard Hinault ne squatte plus la cérémonie protocolaire. Depuis 1987, le Blaireau travaillait pour le Tour et tenait un rôle d’ambassadeur auprès des VIP invités sur les étapes. Il était également hôte et maitre de cérémonie sur le podium (et agent de sécurité aussi, parfois). Il a mis fin à ses fonctions en 2016 : la place de « dernier français vainqueur sur le Tour » est donc libre ! Quelqu’un est chaud pour la prendre ?
4. Ce n’est plus un secret : le bitume de la Grande Boucle sera cabossé cette année. Entre les pavés du Nord et les caillasses du plateau des Glières, il y aura fort à faire. Un rendement disgracieux idéal pour un frenchy, qui sur un malentendu pourrait profiter des chutes des ultra-favoris. L’Histoire le confirme : la dernière fois qu’un secteur pavé a été emprunté sur le Tour, c’était en 2014 et deux coureurs français s’étaient trouvés sur le podium à Paris (Péraud et Pinot). Aux deux mauvaises places certes, mais sur le podium quand même. C’est juste un petit détail à corriger. En plus du fait que Nibali, vainqueur en 2014, sera là cette année et plus affamé que jamais. Un détail, on vous dit.
Bonus :
– Madame Irma nous l’a dit en consultant sa boule de cristal et après nous avoir soutiré 18€ d’appel surtaxé pour prendre un rendez-vous : « Romain Bardet va gagner le Tour. Sinon, vous désirez payer en liquide ou par chèque ? »
– Qui voyait Manu Macron remporter la présidentielle l’année dernière ? Personne ! Qui verrait Benoit Vaugrenard remporter le Tour ? Personne ! Et pourtant… Okay, mauvais exemple. Mais vous voyez le délire.
– ATTAQUE DE PIERRE ROLLAND !
Bref : cette année, c’est la bonne* !
*en attendant la prochaine